THOURY
Au cœur de la Sologne, aux portes du domaine de Chambord, Thoury est situé dans un cadre verdoyant et boisé. Traversé par le Cosson, ce village offre, à deux heures de route de la capitale et à deux pas des châteaux de la Loire, un environnement préservé.
Thoury se trouve à :
5 mn de Chambord
15 mn de Bracieux
25 mn de Blois
30 mn de Romorantin-Lanthenay
15 mn de l’autoroute A10 (sortie Mer).
La commune s’étend sur 16 km2 ; ses 430 habitants sont des Thouryssois et des Thouryssoises. Vous y trouverez :
Un café-restaurant "La Salamandre", en face de l’église, ouvert du mardi au dimanche.
Des chambres d’hôtes confortables et accueillantes, situées au cœur du village ou en périphérie.
Un poney club qui accueil petits et grands dans une structure familiale permettant de découvrir ou de se perfectionner dans l’équitation.
https://lesecuriesduptitgalop.ffe.com
Un élevage de chèvres angora avec sa boutique de vente de laine et produits en mohair.
Artiste résidant à Thoury depuis 2016, Aurélia Brunet vous propose ses portraits au pastel.
A retrouver sur https://aurelia-brunet.sumupstore.com/
Des chemins de randonnée et pistes cyclables pour profiter des paysages de Sologne.
Éléments historiques de la commune
L’origine du nom de notre commune est incertaine ; peut-être "Taurius", gentilice d’une famille gallo-romaine formé à partir de Taurus (taureau) ? Au XIIIème siècle, il est fait mention de Toyri en Salloigne, puis Toryaco. Au XIVème siècle, on parle de Toriacum et, au XVème siècle, de Toiry en Saulongne. Le nom de Thoury est définitivement établi depuis 1801.
Par le fruit des alliances plusieurs familles ont été seigneurs de Thoury. Les Saint-Brisson, les Estouteville, les Beauvilliers et les Clermont.
La Comtesse de Thoury fut une des nombreuses maîtresses du roi François Ier de France. Elle est issue d'une grande et puissante maison de Bretagne : la maison de Rohan. Cette belle et riche comtesse, née vers 1517-19 ne peut pas avoir été "choisie" par le roi Louis XII vers 1510 pour rejoindre sa cour.
En revanche, bien qu'appréciée par François 1er, ce n'est pas lui qui lui donnera la propriété de Thoury qui était celle de son premier époux Beauvilliers sire de Thoury par son père.
François Ier agglomère les terres (bois et marais) de Thoury au domaine royal de Chambord jusqu'à l'état actuel, afin de se rapprocher de cette dernière (les armes de cette Comtesse figurent dans le château de Chambord).
Cependant Claude de Rohan et son second mari épousé en 1541, Monsieur Julien de Clermont, cousin germain de son premier mari, sont réputés avoir fait démolir par « leurs gens » un pan du mur de Chambord, parce que François Ier avait compris dans l'enceinte du parc du château une portion de leur domaine.
Le nom de Thoury est définitivement établi depuis 1801.
Situé au cœur de Thoury, sur la rue principale, fêtes, foires et marchés se tenaient au pied de l’église du village. Celle-ci a été construite au XIème siècle et remaniée au cours du XVIème siècle. D’abord baptisée Saint Pierre elle fut rebaptisée Saint Roch au XVIIème siècle. Sa façade, flanquée de contreforts cylindriques (rare en Sologne), est en partie d’origine. On peut voir, dans le chœur terminé par une abside à trois pans, un vitrail du XVIème siècle, les pierres tombales du marquis et de la marquise de Thoury (1702 et 1724) ainsi que l’épitaphe de François CHAMPION, curé de Thoury (1768). On trouve encore, dans l'église de Thoury des pierres tombales, du XVIIIe, des descendants de Claude de Rohan et de Julien de Clermont.
Jusqu’en 1899, le cimetière se trouvait autour de l’église, avant d’être transféré à son emplacement actuel.
A l’entrée du village route de Muides la fontaine Saint Roch, récemment restaurée, est située à l'angle d'un champ au dessus d'un fossé. Sa niche est ornée d'une statue à l'effigie de ce saint muni de son bâton de pèlerin et accompagné de son chien. D'une architecture très humble, mais bien entretenue, elle est surmontée d'une magnifique sculpture en fer forgé, représentant un serpent enroulé, autour de branches d'arbres. Saint Roch, censé guérir des maladies épidémiques, était prié à Thoury lors des processions organisées pour vaincre les épidémies touchant à la fois des hommes et le bétail, en particulier le paludisme très fréquent en Sologne. Le jour de sa fête, le dimanche après le 15 août, il était de coutume d’aller à la messe ! On faisait alors brûler un cierge, on emportait une poignée d’herbes bénites, puis on allait à la fontaine boire de l’eau.
Randonnées :
Vous pouvez vous procurer en mairie un petit dépliant qui recense les chemins de randonnées de Thoury.